samedi, janvier 30, 2016

Un petit air de famille


Et pourtant, ils n'ont pas la même mère
ou
le même père



Pour saluer les santons  créés par la santonière
 Simone Jouglas (1907-2001°
 dont avait parlé Thérèse







Un couple bien assorti , j'aurais pu les montrer pour la saint-Valentin 



samedi, janvier 23, 2016

En grandes pompes (2)



  
 Trois jours après la mort du roi, le cercueil  est exposé une semaine dans le salon de Mercure  du Grand Appartement.


Il est placé sur un lit  et recouvert de plusieurs draps dont le dernier, couleur or, est brodé d'hermine


I
Suit une période de deuil, très codifiée:

La  première période, dite de grand deuil impose de voiler de noir certaines pièces du château, tout comme les carrosses.
Courtisans et personnalités extérieures venus rendre hommage au successeur du roi, le jeune Louis XV, doivent être vêtues de noir.




En revanche, les rois portent du violet qui orne également leurs appartements: c'est le  cas du  futur roi, âgé  de cinq ans.

Pendant cette période, plus de  spectacles ni de jeux à la cour.





La  seconde période est celle du petit deuil.





Le cercueil arrivera à l'abbaye de Saint-Denis le 10 septembre 1715, le corps du roi sera honoré dans la chapelle ardente-reconstituée à l'entrée de l'exposition- en attendant la cérémonie des obsèques le 3 octobre.

Pendant ce temps, l'administration des Menus -Plaisirs organise le décor de l'église, tandis que le dessinateur du roi, Jean II Berain en conçoit la pièce maîtresse:  le cénotaphe à l'italienne,
 haut de 30 m. 




L'architecture de l'église est masquée et modifiée par des tentures, les loges dans les tribunes du choeur, les milliers de bougies éclairant le catafalque et l'autel transforment les obsèques -qui vont durer cinq heures- en spectacle baroque.

Le cercueil sorti du mausolée sera conduit au caveau  avec toutes les marques de la souveraineté, la formule célèbre sera alors prononcée:
"Le Roi est mort, Vive le Roi"

Lien ici

mardi, janvier 19, 2016

En grandes pompes (1)

A Versailles, l'exposition "Le roi est mort" 



plonge  le visiteur dans les cérémonies conçues par le roi louis XIV lui-même,  mort à Versailles 
le 1 er septembre 1715, comme il a vécu, en représentation, afin d'exalter la grandeur de sa personne et de son règne.



Premier acte de la scénographie :

"Représentation de l'endroit où a été déposé le corps de Louis XIV Roy de France dans l'église de Saint-Denis le 9 septembre 1715"
d'après une gravureau burin , Arnold Maillot éditeur, 1715.


Ci-dessous, maquette de la chambre du roi, où celui -ci se prépara à la mort à partir du 24 août, jour  où la gangrène fut diagnostiquée.
Le 25 août, fête de la Saint-Louis, le roi entend  sa musique, reçoit l'extrême  onction, règle sa succession , informe les princes du sang de l'existence d'un testament.
Le 27, il brûle les papiers secrets de sa cassette et le 30 fait ses adieux à Madame de Maintenon.

Plusieurs films, ou séries télévisées, ont popularisé certaines de ces scènes .
Exemple
 là





"Dieu seul est grand, mes frères", énonce l'oraison funèbre de Jean-Baptiste Massillon, contrebalançant les thèmes des oraisons funèbres axées sur la grandeur du règne:
le roi fut grand dans le gouvernement, grand dans la guerre, grand dans la diplomatie,  grand dans la religion, grand dans les arts.



Ces variations sont développées par une iconographie élogieuse commandée par le souverain lui-même, ou émanant de ses thuriféraires  mais aussi par des images critiques, venant de ses adversaires.



Quittant Versailles pour Saint-Denis à 8h du soir le 9 septembre 1715, le convoi funèbre de Louis XIV rassemble 2500 personnes en deuil,  pendant environ dix heures, à la lumière des flambeaux, au son de la *marche pour hautbois et tambours  composée par Philidor, avec pour spectateurs, une population "animée de sentiments divers", selon l'euphémisme du guide de l'exposition, d'où sont extraites ces indications.
A écouter ici 


Le tableau ci-dessus donne une idée de ce rituel présent dès le la fin du Moyen-âge, qui connut son apogée avec le cortège de Charles Quint à Bruxelles en 1558, et en France avec celui de Henri IV, traversant Paris en 1610.
Diverses estampes, gravures et eaux-fortes représentent ce défilé  des funérailles  royales, ainsi "La  Magnifique et Somptueuse Pompe funèbre faite aux obsèques et funérailles du tresgrandet tresvictorieus empereur Charles cinquième"

Issu de l'italien pompa, le mot pompe signifie: «cérémonial somptueux, déploiement de faste, de luxe» (Benoît de Ste-Maure, Troie.

vendredi, janvier 15, 2016

Ah ! Mon beau château !



Jamais la notion de 
patrimoine
ne m'aura  autant tenu à coeur 
 qu'en cette  année  2015 - année terrible, pour paraphraser Victor Hugo -





Quel plaisir - c'est un paradoxe- de retrouver les visiteurs 
patienter sagement, dans les files d'attente !


et de voir les touristes poser , avec le sourire, devant les monuments 
qui nous rassemblent, dans le partage des arts et de la culture !


















A plus tard, pour la suite de la visite.

dimanche, janvier 03, 2016

Plier bagages


Photographié 
dans un restaurant, en Bretagne, ce tableau plein de charme  qui invite au voyage!

Tendres mirages (2)

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