dimanche, novembre 29, 2015

Piilaison à l'ancienne



Au préalable, 800 kg de pommes du verger du bocage normand avaient  été récoltées le 20 octobre et le 7 novembre par une vingtaine de bénévoles.



Dimanche 22 novembre, la pilaison à l'ancienne s'est déroulée, en milieu associatif,  offrant, en supplément  de ce spectacle rural, de nombreuses animations: 
information sur le gaspillage alimentaire, produits bio, dégustations, concours,  démonstration d'art floral, vélo-smoothie...

Késaco? 
A chaque coup de pédale, vous pressez les pommes de façon à obtenir un jus de fruit 100 % naturel!



Les différentes étapes de la pilaison  sont expliquées dans cette video de Ouest France:

1- Les pommes sont broyées
2-le marc est déversé dans le pressoir
3-On ajoute de la paille pour filtrer le jus
4-Le tonneau du pressoir est refermé, la presse est vissée
5- le  marc de pomme est pressé 


C'est en mars prochain qu'il est prévu de vendre les 600 bouteilles de cidre, cuvée  qui promet d'être exceptionnelle en raison de son fort taux de sucre.


En attendant, les visiteurs pouvaient goûter le cidre doux de l'année, les jus de pommes et le pommeau .



Les différentes variétés de pommes exposées  composaient des  natures mortes aux couleurs engageantes.



Et que dire des desserts à base de pommes,
 enjeux de concours  au niveau adulte et enfant-?





Les membres du jury, sous la houlette du conservateur, M. Robert Blaizeau, ont pris leur rôle très au sérieux, fiches de notation à l'appui.










Les amis des musées tenaient un stand incitant les visiteurs à les rejoindre  pour de nouvelles sorties et activités.




Le 6 décembre, à 16 h, concert du groupe Lautr'Hec, au musée  des  Beaux-Arts.

mercredi, novembre 25, 2015

Le chacheur





Clin d'oeil à l'article / Virelangue de Thérèse, ici 


Ce qui, revu et corrigé par Bernard Azimuth donne:


"Un chacheur chachant chacher doit chavoir chacher chans chon chien"

Un livre plein d'humour, de fantaisie,  un hommage à la langue française, aux jeux sur les mots.


samedi, novembre 21, 2015

Art thérapie ?


Non, nous ne sommes ni à Nancy, ni à Paris, devant une des créations de l'architecte Henri Sauvage ou d'Hector Guimard, mais dans le Calvados à Douvres-la -Délivrande, au 78 rue du Général de Gaulle.



Conçu  par l'architecte caennais Rouvray pour le pharmacien Georges Lesage qui lui passa commande  en 1901 ce bel édifice multiplie courbes et volutes.


Il a été inscrit à l'inventaire des Monuments historiques en 1975.



Les ferronneries ont été réalisées par Adolphe Marie, serrurier et mécanicien rue de Caen à Creully.




Sur le médaillon, voici une notice assez étonnante, qui nous renvoie à une autre conception du métier de pharmacien où se mêlent médecine et industrie  :

Pharmacie Droguerie
Produits chimiques pour la photographie, l'industrie et les arts
Médicaments homéopathiques
Produits pathologiques
Laboratoire spécial d'analyses chimiques, médicales et industrielles
Eaux minérales
Spécialités


Qu'étaient donc  ces "produits pathologiques"?

Nous revient à l'esprit le suicide d'Emma Bovary, contraignant  Justin, le commis du pharmacien Homais, à dérober pour elle de l'arsenic qu'elle avait autrefois  repéré, dans un bocal bleu marqué "dangereux".
L'action de ce drame se déroulait à
 Yonville ..ou à Ry .


Et ces "spécialités"? Des pastilles de Vichy?
Qu'importe!

Admirons cette façade, ,mais sans nous contenter  de  doses homéopathiques !




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Lien ici /la mort d'Emma Bovary, 

mercredi, novembre 18, 2015

Les rues


Les rues que nous aimons:

vivantes, actives, fourmillantes de monde, ainsi que les a peintes Fernand Legout-Gérard 


 et
 Maurice Orange, un jour de marché.


ou encore
paisibles, inondées de lumière et d'un bonheur naïf, comme dans un tableau de René Rimbert


Les rues d'autrefois,  avec leurs maisons anciennes, leur architecture typique


Les rues où  se lisent des coutumes disparues



Les rues disparues ,
 sous les  décombres de 
la guerre


dans les horreurs  de la barbarie.




Les rues reconstruites,
debout,




illuminées,


pleines de vie
 et d'espoir.

mercredi, novembre 11, 2015

Aux enfants de la commune...

"Aux enfants de la commune de Penmarc'h"



Austère,  sombre, sinistre, cette silhouette réalisée en kersantite  traduit bien la souffrance des survivants de la Grande Guerre.
C'est l'oeuvre du sculpteur Pierre Lenoir (1879-1953), formé à l'école régionale des Beaux-Arts de Rennes.
Elle a été inaugurée en 1929.




Pierre Lenoir a pris comme modèle une femme de la région, tout comme son ami René Quillivic (1879-1969)

pour sa Bigoudène, figure du Mémorial de la guerre 39-45 

(Inauguration: le 11 novembre 1950)

qui se dresse dans l'enclos paroissial de Plozévet.

(Selon la tradition locale, il s'agirait d'une cousine de l'écrivain" breton d'expression française"
Pierre -Jakez Hélias, chantre du pays bigouden)



Sur son corps s'allonge la liste des morts de la seconde guerre mondiale ,


s'ajoutant à celle des  plus de 200 noms , inscrits sur la  haute stèle qui  lui fait face , commémorant le sacrifice des soldats de 14-18.



L' ensemble monumental ci-dessus fait partie des monuments  aux morts pacifistes:

Près d'une  pierre dressée  de 9 mètres, se tient, non pas un traditionnel coq gaulois, un poilu armé
 (ou une mère, ou bien  une veuve qui sont déjà des motifs novateurs) mais un père de famille,
Sébastien Le Gouil, digne, malgré la perte de ses trois fils et de son gendre.

René Quillivic en est aussi l'auteur.

Le groupe en bronze des sonneurs  (de biniou et de bombarde) qui orne une autre partie de l'enclos montre  une autre facette de son talent, couronné par une médaille d'or,  dès 1907 au Salon des Beaux-Arts de Paris
Acquise par la commune en 1937, l'oeuvre fut inaugurée en présence du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Jean Zay.



René Quillivic, très attaché à son identité bretonne a été non seulement sculpteur, mais graveur et céramiste, il a  également travaillé pour la faïencerie HB.

dimanche, novembre 08, 2015

Foyer


Les villes de la côte d'azur ne donnent pas toutes dans le strass et les paillettes.

D'ailleurs, même dans la ville de festival,  il peut être question de  "gens normaux", entendez 
par là d'autres personnes que des vedettes.



Loin du "bling bling", la commune de  Mouans Sartoux,  rend hommage, dans cette fresque,  

à


                                                                      Léo Lagrange



" précurseur du sport  accessible à tous


l'initiateur des auberges de jeunesse."





mercredi, novembre 04, 2015

Tendres mirages (2)

                                                                Jeanne Cardinal :                          interprétation picturale du recue...