mercredi, octobre 31, 2012

Apprentis sorciers en vadrouille


Grimaces féroces
Sourires grinçants

C'est pour rire
C'est pour rire

Mômes s'amusant
Mimant morts-vivants

C'est pour rire
C'est pour rire




Linceuls  en série
Draps noirs de sortie

C'est pour rire
C'est pour rire


Bonbons à foison
Tombes de saison


C'est pour rire
C'est pour rire



Vers luisants , sorciers
Feux follets, sorcières

C'est pour rire
C'est pour rire


Plombant la raison
Donnant le bourdon 

C'est pour rire
C'est pour rire


Tiens! Le carillon !
Vite à la maison!

C'est pour rire
C'est pour rire

Miss Yves 







lundi, octobre 29, 2012

Salamargouilles






La cathédrale Notre-Dame  de Grâce, au Havre  substitue, aux gargouilles gothiques
 des salamandres de style Renaissance, emblématiques  de la ville  fondée par François 1er.







sur la cathédrale Saint-Cyr, à Nevers


 Festival de gargouilles



Gargouille
:nom féminin (ancien français gargoule, gorge, du radical onomatopéique garg-, gorge, et goule, gueule)



http://www.nevers-tourisme.com/Patrimoine

samedi, octobre 27, 2012

Citations in situ (1)

L'écrivain Armand Salacrou, 
l'auteur de Boulevard Durand
et de L'inconnue d'Arras 
  a habité de    1869 à 1989  cette grande villa  où l'ardoise et  brique se conjuguent




"Je suis toujours la ligne droite, mais je change  parfois  de ligne droite" , Armand Salacrou,Histoire de rire

"La vie , c'est une grand réclamation qu'il n'est pas commode d'apaiser", Armand Salacrou

"Pas même Dieu ne réalise ses désirs. Du moins, il faut l'espérer pour lui pardonner la vie qu'il nous fait mener. "in L'Inconnue d'Arras


http://www.evene.fr/celebre/biographie/armand-salacrou-840.php?citations

mercredi, octobre 24, 2012

Etre de mèche




Quand un marin-coiffeur embarqué sur le France revient  sur la terre ferme, et recrée le décor de sa  carrière...




Il ne manque que les "barber songs "pour être tout à fait dans l'ambiance de ce salon rétro, créé par un collectionneur.


Cette vue n'est pas un paysage urbain  qu'aurait peint Hopper.

(Quartier Saint-François, Le Havre)




samedi, octobre 20, 2012

Bientôt le grand Paris ?


Comme prémices à ce projet, l'aménagement du bord de mer.


Vue sur les  célèbres cabanes  de plage du Havre, décorées cet été  aux couleurs du paquebot France.











jeudi, octobre 18, 2012

C'est un jardin extraordinaire

...que celui du jardin des plantes, qui inspira à  Charles Trenet sa célèbre chanson (lien /You Tube)




"On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on

Mais moi je sais que dès la nuit venue

Elles s´en vont danser sur le gazon"


Imagine-t-on le digne Buffon , surintendant de 1739 à 1788, descendre de son socle et danser
                                                                        la polka ?



 Pavane
pour Paul et Virginie, les amoureux malheureux créés par Bernardin de Saint-Pierre, qui fut , à la Révolution, intendant du Jardin royal des plantes médicinales.




Déjà déchaînée de jour, cette naïade chevauchant un triton  doit devenir, la nuit, une véritable bacchante!
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Les serres tropicales du jardin des plantes invitent au voyage...
Pourquoi pas à  l'île de France (future île Maurice) où Bernardin de Saint-Pierre place l'intrigue de son roman ?
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 "Sur le côté oriental de la montagne qui s'élève derrière le Port-Louis de l'île de France, on voit, dans un terrain jadis cultivé, les ruines de deux petites cabanes. Elles sont situées presque au milieu d'un bassin formé par de grands rochers, qui n'a qu'une seule ouverture tournée au Nord. On aperçoit à gauche la montagne appelée le morne de la Découverte, d'où l'on signale les vaisseaux qui abordent dans l'île, et au bas de cette montagne la ville nommée le Port-Louis ; à droite, le chemin qui mène du Port-Louis au quartier des Pamplemousses ; ensuite l'église de ce nom, qui s'élève avec ses avenues de bambous au milieu d'une grande plaine ; et plus loin une forêt qui s'étend jusqu'aux extrémités de l'île. On distingue devant soi, sur les bords de la mer, la baie du Tombeau ; un peu sur la droite, le cap Malheureux ; et au-delà, la pleine mer, où paraissent à fleur d'eau quelques îlots inhabités, entre autres le coin de Mire, qui ressemble à un bastion au milieu des flots.
  À l'entrée de ce bassin, d'où l'on découvre tant d'objets, les échos de la montagne répètent sans cesse le bruit des vents qui agitent les forêts voisines, et le fracas des vagues qui brisent au loin sur les récifs; mais au pied même des cabanes on n'entend plus aucun bruit, et on ne voit autour de soi que de grands rochers escarpés comme des murailles. Des bouquets d'arbres croissent à leurs bases, dans leurs fentes, et jusque sur leurs cimes, où s'arrêtent les nuages. Les pluies que leurs pitons attirent peignent souvent les couleurs de l'arc-en-ciel sur leurs flancs verts et bruns, et entretiennent à leurs pieds les sources dont se forme la petite rivière des Lataniers. Un grand silence règne dans leur enceinte, où tout est paisible, l'air, les eaux et la lumière. À peine l'écho y répète le murmure des palmistes qui croissent sur leurs plateaux élevés, et dont on voit les longues flèches toujours balancées par les vents. Un jour doux éclaire le fond de ce bassin, où le soleil ne luit qu'à midi ;mais dès l'aurore ses rayons en frappent le couronnement, dont les pics s'élevant au-dessus des ombres de la montagne paraissent d'or et de pourpre sur l'azur des cieux. 

 Paul et Virginie, Bernardin de Saint-Pierre (1787)



mardi, octobre 16, 2012

Aux origines


"Cette souche a été découverte dans une carrière de sable de Villejuif (Essonne), dressée verticalement parmi plusieurs dizaines d'autres:il s'agit d'une forêt fossile dont les arbres furent minéralisés après leur mort , à l'endroit où ils ont vécu, pendant l'ère tertiaire (voici environ 33 millions d'années.
La structure anatomique du bois , finalement remplacée par de la silice, demeure identifiable au microscope, ces arbres sont proches du cyprès chauve ou du séquoia, dont l'habitat naturel n'est plus européen de nos  jours .
 Ainsi la présence de ce fossile illustre-t-elle la modification du climat au cours des temps géologiques."





 Un édit royal de 1635 institua "le Jardin royal des plantes médicinales",
appellation changée en Muséum d'Histoire Naturelle
(plus connu sous le nom de  Jardin des Plantes)
par le décret de la Convention du 10 juin 1793


 présente 
la diversité du vivant,
l'Homme, facteur d'évolution,
L'évolution de la vie




vendredi, octobre 12, 2012

Passerelle



 Avec son  allure de pont suspendu  en pleine jungle, au-dessus de profondeurs aquatiques  comme jetée là pour des aventuriers, des explorateurs-ou  des exploratrices-
 la passerelle Simone de Beauvoir, la bien nommée, me plaît par la hardiesse de ses lignes et son dynamisme.



mercredi, octobre 10, 2012

Images, images

 L'homme en mouvement , emblématique de l'image animée, à la cinémathèque française,
 presque un pléonasme.
Lien ici/ Etienne-Jules Marey, l'homme qui marche


Dans le parc de Bercy, 21 sculptures de Rachid Khimoune    pour le respect  des droits de l'enfant à l'entrée du XXI ème siècle-


 Leur matériau ? bitumes fracturés, pavés, plaques d'égout…







lundi, octobre 08, 2012

Toits et ponts, le long des quais de la Seine (4)


Gris bleu, vert de gris, blanc , crème , or:  harmonies. tout en finesse.


 Le Grand Palais à l'arrière-plan: il suffit de passer le Pont Alexandre III,  








samedi, octobre 06, 2012

Le long des quais de la Seine (2): en suivant un véhicule



 En suivant  un véhicule  qui lui, suit son petit bonhomme de chemin,  si l'on manque de suite dans les idées, on peut prendre le chemin des écoliers.



jeudi, octobre 04, 2012

Prison d'amour , le long des quais de la Seine (3)

....Un  thème chanté par les troubadours


 - Comme dans les chansons populaires"Amour" rime -t-il avec "toujours ?

 Un nouveau rite amoureux et urbain : les cadenas d'amour , ici, sur le Pont des Arts à  Paris



Amour est feu qui brûle et que l’on ne voit pas ;
C’est blessure cuisante et que l’on ne sent pas ;
Ravissement qui ne sait pas ravir ;
Folle douleur qui ne fait pas souffrir ;
        
C’est ne plus désirer qu’un seul désir ;
C’est marcher solitaire dans la foule ;
Jamais n’avoir plaisir à un plaisir ;
Penser qu’on gagne alors que l’on se perd ;
      
C’est librement vouloir être captif ;
C’est quand on est vainqueur, servir qui est vaincu ;
Rester loyal alors que l’on nous tue.
      
Mais comment ses faveurs font-elles naître
Une amitié entre les cœurs humains,
Si amour à ce point est contraire à lui-même ?


Luis de Camoëns
Traduction de Marvonne Boudoy et Anne-Marie Quint 
in La Poésie lyrique, L'Escampette


Tendres mirages (2)

                                                                Jeanne Cardinal :                          interprétation picturale du recue...