Savoir-vivre, savoir lire .
(Cliquez pour agranlire)
Les
Précieuses
-pas obligatoirement ridicules, quoiqu'en puisse faire penser la comédie deMolère -recevaient au lit, lit de repos, ou d'apparat.
Les invité prenaient place dans la
ruelle
c'est-à -dire l'espace compris entre le mur et le lit de la maîtresse de maison . S'engageaient alors les conversations mondaines et littéraires
mercredi, mars 31, 2010
lundi, mars 29, 2010
Jane Motin
Installation de la plasticienne Jane Motin , à la médiathèque d'Agneaux, (work in progress ) pour le Printemps des Poètes.
Son site
Regardez et écoutez: Harvest moon, performance au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô
Lit: n.m.meuble destiné au coucher(fam.pageot, pieu, plumard)
verbe du 3ème groupe , conjugué à la 3ème personne du singulier du présent de l'indicatif.
Une homophonie cultivée, développée dans cette installation .
Lire au lit, livre de chevet...
Son site
Regardez et écoutez: Harvest moon, performance au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô
Lit: n.m.meuble destiné au coucher(fam.pageot, pieu, plumard)
verbe du 3ème groupe , conjugué à la 3ème personne du singulier du présent de l'indicatif.
Une homophonie cultivée, développée dans cette installation .
Lire au lit, livre de chevet...
samedi, mars 27, 2010
jeudi, mars 25, 2010
O saisons, Ô châteaux !
A l'angle de la rue des Forges, à travers les branches dénudées des arbres en hiver se dessine le clocheton surmontant le toit du
château de
Balleroy (cliquez pour lire mon précédent article)
,une des perles du patrimoine calvadosien
Ô saisons ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?
Ô saisons, ô châteaux,
J'ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n'élude.
Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.
Mais ! je n'aurai plus d'envie,
Il s'est chargé de ma vie.
Ce Charme ! il prit âme et corps.
Et dispersa tous efforts.
Que comprendre à ma parole ?
Il fait qu'elle fuie et vole !
Ô saisons, ô châteaux !
Et, si le malheur m'entraîne,
Sa disgrâce m'est certaine.
Il faut que son dédain, las !
Me livre au plus prompt trépas !
- Ô Saisons, ô Châteaux !
Arthur Rimbaud, Derniers vers
château de
Balleroy (cliquez pour lire mon précédent article)
,une des perles du patrimoine calvadosien
Ô saisons ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?
Ô saisons, ô châteaux,
J'ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n'élude.
Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.
Mais ! je n'aurai plus d'envie,
Il s'est chargé de ma vie.
Ce Charme ! il prit âme et corps.
Et dispersa tous efforts.
Que comprendre à ma parole ?
Il fait qu'elle fuie et vole !
Ô saisons, ô châteaux !
Et, si le malheur m'entraîne,
Sa disgrâce m'est certaine.
Il faut que son dédain, las !
Me livre au plus prompt trépas !
- Ô Saisons, ô Châteaux !
Arthur Rimbaud, Derniers vers
mardi, mars 23, 2010
Gamin
Gamin , à l'origine l'apprenti d'un patron verrier ou maçon
"Enfant "du latin infantem, enfant, de in, non, et fari, parler (voy. ) : celui qui ne parle pas.
Synonymes relevés sur Wiktionnaire :
et lire aussi
- marmot, marmaille
- gosse, gamin
- bambin
- mouflet
- moutard
- môme
- flot (québécois)
- "Quinquin"(Ch'Nord)
- p'tit (québécois)
- chiard
- jong ou tiot (picard)
- minot
- drôle (occitan)
- minot (occitan de Marseille)
- ti-cul (québécois)
- mioche
- gone (franco-provençal)
- ket (bruxellois)
- timoun (créole guadeloupéen)
- timanmay ou tianmay (créole martiniquais)
Qui peut ajouter à cette liste d'autres termes locaux ?
*Claude a ajouté : "Ceux drôles "Berry
vendredi, mars 19, 2010
Echelle
de grandeur .
Petit/grand
Souvenirs :les lieux de notre enfance nous paraissent gigantesques, comme ce talus herbeux devenu toboggan pour nos jeux enfantins...Quelle surprise, vingt ans plus tard de le découvrir si ridiculement petit !
Clin d'oeil à quelqu'une qui reconnaîtra cette anecdote, si elle me lit !Nostalgie, nostalgie !
Petit/grand
Souvenirs :les lieux de notre enfance nous paraissent gigantesques, comme ce talus herbeux devenu toboggan pour nos jeux enfantins...Quelle surprise, vingt ans plus tard de le découvrir si ridiculement petit !
Clin d'oeil à quelqu'une qui reconnaîtra cette anecdote, si elle me lit !Nostalgie, nostalgie !
mercredi, mars 17, 2010
lundi, mars 15, 2010
samedi, mars 13, 2010
Hors piste
Le rideau est tombé
Loin des paillettes
Image tristounette
Les bravos se sont tus
Solitude
Miss Yves
Quelques poèmes sur le thème du cirque
Variations ludiques sur photos mélancoliques
L'enfant conduit au cirque
A la voisine venue pour mener son enfant
au cirque dont roulaient les tambours
Il ne faut pas disait la mère ardente
qu'il soit mis comme un va-nu-pieds;
Elle tendait donc les plis
du tablier noir
y grattant d'un ongle brisé
des larmes de boue
Un soir de beauté descendait
qui s'épanouirait à la fin du cirque
en grande nuit glacée .
Jean Follain
jeudi, mars 11, 2010
Clown
Un jour,/
Un jour, bientôt peut-être,/ Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers//
Avec la sorte de courage qu'il faut pour être rien et rien que rien./
Je lâcherai ce qui paraissait m'être indissolublement proche.//
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler./
D'un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînements "de fil en aiguille"/
Vide de l'abcès d'être quelqu'un, je boirai à nouveau l'espace nourricier.//
A coups de ridicule, de déchéances (qu'est-ce que la déchéance?), par éclatement.
/ Par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j'expulserai de moi la forme qu'on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage/
Et à mes semblables, si dignes, si dignes mes semblables.//
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une immense trouille./ Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m'avait fait déserter./ Anéanti quant à la hauteur, quant à l'estime./ Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.//
CLOWN, abattant dans la risée, dans l'esclaffement, dans le grotesque, le sens que toute lumière je m'étais fait de mon importance./
Je plongerai./
Sans bourse dans l'infini-esprit sous-jacent ouvert à tous, ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosée.//
A force d'être nul/
Et ras/
Et risible...//
Clown./
Henri Michaux
Un jour, bientôt peut-être,/ Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers//
Avec la sorte de courage qu'il faut pour être rien et rien que rien./
Je lâcherai ce qui paraissait m'être indissolublement proche.//
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler./
D'un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînements "de fil en aiguille"/
Vide de l'abcès d'être quelqu'un, je boirai à nouveau l'espace nourricier.//
A coups de ridicule, de déchéances (qu'est-ce que la déchéance?), par éclatement.
/ Par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j'expulserai de moi la forme qu'on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage/
Et à mes semblables, si dignes, si dignes mes semblables.//
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une immense trouille./ Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m'avait fait déserter./ Anéanti quant à la hauteur, quant à l'estime./ Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.//
CLOWN, abattant dans la risée, dans l'esclaffement, dans le grotesque, le sens que toute lumière je m'étais fait de mon importance./
Je plongerai./
Sans bourse dans l'infini-esprit sous-jacent ouvert à tous, ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosée.//
A force d'être nul/
Et ras/
Et risible...//
Clown./
Henri Michaux
mardi, mars 09, 2010
Le vieux Saltimbanque
"Au bout, à l'extrême bout de la rangée de baraques, comme si, honteux, il s'était exilé lui-même de toutes ces splendeurs, je vis un pauvre saltimbanque, voûté, caduc, décrépit, une ruine d'homme, adossé contre un des poteaux de sa cahute; une cahute plus misérable que celle du sauvage le plus abruti, et dont deux bouts de chandelles, coulants et fumants, éclairaient trop bien encore la détresse. "
Le vieux saltimbanque, Baudelaire
dimanche, mars 07, 2010
Cramoisi
Ce pourrait être un commentaire pour ABC wednesday
...en tout cas pour un abécédaire:
........................................................................................................................................................................
Cirque
ChapiteauCaisse
....................................................................................................................................................................
Clowns
........................................................................................................................................................................
Et aussi F , comme Fratellini.
...en tout cas pour un abécédaire:
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Cirque
ChapiteauCaisse
....................................................................................................................................................................
Clowns
........................................................................................................................................................................
Et aussi F , comme Fratellini.
vendredi, mars 05, 2010
lundi, mars 01, 2010
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