jeudi, avril 19, 2007

Baudelaire

Baudelaire
A la différence
d'Annie Ernaux, écrivant dans La vie extérieure:
"1998
16 août
-Impossible de trouver Maupassant et Baudelaire au milieu des tombes grises que le temps a rendues semblables",
j'ai trouvé celle de Baudelaire ,que j'avais cherchée obstinément .


"On ne sait pas ce que l'on vient chercher.On ne découvre que des noms sur des pierres ."
écrit Annie Ernaux.

Que suis-je venue chercher ,au cimetière Montparnasse, comme,il y a quelques années, au Père Lachaise ?
les écrivains,"tels qu'en eux-mêmes enfin l'éternité le(s ) change ?Peu probable...C'est leur oeuvre qui remplit cette fonction et non la tombe, dalle funéraire, choisie par leurs proches-cas le plus fréquent.
Une réflexion sur la mort? L'accord entre la mélancolie de cette journée de Toussaint et celle du lieu ?
Sans doute .
Peut-être font-ils aussi partie de ma famille,ces écrivains, ces poètes ,dont les textes hantent ma cervelle...alors un petit hommage,un jour de Toussaint, c'est la moindre des choses.

Sur la tombe de Baudelaire se trouvait ,un poème d'une visiteuse italienne,écrit en italien , évoquant l'Invitation au Voyage .Depuis combien de temps était-il là ?Un plastique transparent le protégeait, ainsi que la photo du poète ,et me sont revenus en mémoire les vers célèbres:

"La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs .
Les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs
Et quand Octobre souffle...."

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